Situation COVID19 au 14 avril 2020 :
Ce communiqué vient compléter les informations publiées précédemment sur notre site.
Toujours aucun cas détecté parmi nos usagers hébergés ou hospitalisés dans nos 2 établissements pourvus en la matière : chaque jour et chaque semaine qui passe ainsi reste une victoire, acquise grâce aux mesures prises et à leur respect par tout le monde. Il nous faut maintenir les efforts, même si notre département paraît moins touché que d’autres : c’est aussi un motif pour redoubler de vigilance.
Du côté de nos salariés, il y a d’abord eu un cas non testé pour une personne qui a repris son activité dans les conditions requises en pareil cas. Dans un autre service, il y a un cas avéré de COVID19 après test qui donne lieu à un arrêt de travail en ce moment : aucun cas contact déclaré pour l’instant. Enfin, nous attendons les résultats de tests effectués sur 2 autres salariés, sans lien entre eux. Le suivi des salariés « cas suspects » ou infectés par le virus se fait en liaison avec le service de santé au travail et dans le cadre du dispositif de dépistage mis en place dans le département par l’ARS et le CH d’Angoulême.
L’EHPAD Résidence Les Ecureuils veille au strict respect des consignes données par les autorités sanitaires, y compris pour maintenir les liens sociaux et la vie institutionnelle autant que possible : les personnels s’emploient à rendre cette période la moins désagréable possible et à faire en sorte de maintenir les capacités d’autonomie de chaque résident. Aucun nouveau résident ne peut être admis pour l’instant dans l’EHPAD, conformément aux dispositions officielles.
En ce qui concerne le CSSR, la réflexion se poursuit quant à la possibilité d’accueillir des patients en « post-COVID », dans le champ de nos spécialités, au sein d’un secteur géographique dédié et avec une équipe elle-même dédiée et équipée en conséquence. Par ailleurs, il faut également envisager la reprise de certaines activités, afin de ne pas laisser certains patients sans le suivi nécessaire, ce qui pourrait leur être préjudiciable : ainsi, des consultations par téléphone ont débuté, dans le cadre dérogatoire fixé par les pouvoirs publics.
Pour DomiCLés16, la situation reste analogue, avec la poursuite des contacts réguliers auprès des usagers et de leur entourage. Si le travail habituel d’accompagnement ne peut se faire, l’objectif est de veiller sur l’état de santé général des personnes suivies, afin de prévenir l’apparition de troubles plus sévères. Dans le respect des mesures de précaution, des entretiens peuvent se tenir dans les locaux des SAMSAH, si la situation le nécessite.
La prolongation du confinement impose à la fois de maintenir le dispositif de protection en place, voire de le renforcer si nécessaire ou de l’accompagner d’un dépistage plus large, et de réfléchir au redémarrage des activités essentielles pour les usagers, dans le sens de ce que recommandent à ce sujet les pouvoirs publics, notamment pour les personnes en situation de handicap ou encore celles faisant l’objet d’un renoncement aux soins.